L'histoire du Thé Turc

Découvrez toute l'histoire du thé turc

Le thé et la Turquie, c'est un réel amour qui a gagné le cœur de tout un pays depuis plusieurs dizaines d'années. Chaque année, le pays participe à hauteur de 6 % à la production mondiale de thé noir. Cela équivaut à environ 200 000 tonnes de thé turc par an. C'est une grosse entreprise ! Cela place la Turquie à la cinquième place mondiale en matière de production de thé. De même, on compte près de 200 gros producteurs de thé en Turquie. C'est la province de Rize, située le long de la Mer Noire, au nord-est qui est la principale région de production du thé turc. Cette imposante entreprise du thé turc est le résultat d'une impressionnante histoire. Découvrons ensemble l'histoire du thé turc.

 

Au temps de l'Empire Ottoman

Après certains historiens avant la fin du XIXe siècle, l'Empire Ottoman avait imposé naturellement le café comme boisson aux Turcs. Ce produit était importé du Yémen, car les terres turques n'étaient pas favorables à sa production. L'empire contrôlait également en partie cette production au Yémen et l'importation du café, donc en tirait de bénéfices. Mais, à la chute de l'Empire Ottoman, les choses évoluèrent. Le monopole était perdu et l'importation du café devenait coûteuse.


1923 : les débuts du thé turc

Il semblerait qu'avec le premier président de la Turquie, le thé turc devenu une réalité. En effet, très soucieux de conserver l'autonomie de la Turquie, le président fit introduire la culture du thé dans le pays en 1923. C'est ainsi qu'après des études, la province de Rize, située le long de la Mer Noire, au nord-est du pays a été choisie pour la production du thé turc. Les premières graines de théiers chinois ont été achetées en Géorgie voisine. Cependant, c'est à partir de 1938, juste avant la Deuxième Guerre mondiale, que la production du thé turc a véritablement pris son envol. Ainsi, jusqu'en 1984, seul l'Etat avait le monopole de cette production. Actuellement, la production du thé turc se présente comme suit dans le pays :
  • 66 % dans la région du Rize ;
  • 34 % dans les régions de Trabzon, Artvin et Giresun Ordu.

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